NO USE FOR A NAME + DAILY MIND DISTORSION + DIRTY GUYS ROCK (SOUNDSYSTEM)

  • skatecore
  • La Grande Salle
  • Production : TP

NO USE FOR A NAME (USA)

Demandez à n'importe quel fan de punk hardcore américain : un jour, un disque a bouleversé leur vie. Et contrairement au fan lambda de n'importe quel autre style de musique, le fan de HxC ne renie jamais son premier amour, et bien souvent il se lance lui aussi d'une manière ou d'une autre dans la musique (à minima, il s'achète une paire de Vans). Cette culture underground n'a pas cessé de se propager depuis la fin des années 70 et, quoi qu'on puisse dire, c'est le bassin Californien qui a pris le relai des inventions des Ramones (NY) et des Clash (Londres), imposant aux kids du monde entier un style qu'on appellera skate-core pour faire simple; une scène qui a aujourd'hui plus de 20 ans mais qui semble définitivement restée bloquée dans la jeunesse. On aime.
No Use For A Name (préférez No Use ou NUFAN selon votre degré de fanitude) fait partie des groupes qui ont suivi la première vague punk US du tout début des années 80 (SST, Black Flag, Minor Threat, Germs, Dead Kennedys, Descendents, Circle Jerks, Social Distortion...) en injectant un gros paquet de mélodies presque pop à leur musique; quand on parle de punk rock californien 90's, on pense forcément aux labels Epitaph, Fat Wreck et les majors et MTV qui commencent à s’intéresser au phénomène, et tous ces groupes qui s'exportèrent comme Jawbreaker, Samiam, Pennywise, ALL, Dag Nasty, Bad Religion, NOFX, Down By Law, Lagwagon, Propagandhi, Rancid, Green Day, Offspring, et... No Use For A Name ! Plus qu'une simple page de cette fabuleuse histoire du skate-core, No Use For A Name est, à l'instar de NOFX, un des groupes encore en activité de cet âge d'or qui continue de rassembler les foules et bouleverser les coeurs punks à roulette du monde entier. Formés en 87, NUFAN a vraiment explosé en signant chez Fat Wreck au début des années 90 et imposera sa marque avec les deux albums géniaux ¡Leche con Carne! en 1995 et Making Friends en 1997. Un style à mi-chemin entre Bad Religion et NOFX, des changements de line up (toi tu vas chez les Foo Fighter et Me First and the Gimme Gimmes, toi tu viens de Suicidal Tendencies, toi de Lagwagon), un statut de groupe culte et un dernier album l'année dernière qui, selon les fans, est un grand cru. Le Temps Machine acceptera bien entendu les skates au vestiaire, et proposera le tarif réduit à tous ceux qui viendront avec un 45 tours de Concrete Idea ! (FL)

DAILY MIND DISTORSION (Tours, FR.)

N'allez pas croire que les Daily Mind Distorsion se sont mis au hip-hop : leur nouveau logo RUN DMD (magnifique sur t-shirt), pompé sur le logo de RUN DMC, nous rappelle juste que les rappeurs New-Yorkais étaient en 1985 les « king of Rock », même si ils portaient des Adidas. Les Daily Mind Distorsion sont tourangeaux et eux aussi sont les « King of Rock » en version punk-rock old-school, mais ils portent des Vans qui leur vont très bien. Je dis n'importe quoi croyez-vous ? Pas si sûr : leur dernier album a en effet été masterisé au West West Side Studio à New York, par l'ingé son qui a masterisé des groupes comme Dillinger Escape Plan, Converge, Against Me, Misfits et... RUN DMC ! La boucle est bouclée, vous n'avez rien compris et c'est bien normal, mais tout cela est pourtant absolument vrai.

Tourangeaux donc, les Daily Mind Distorsion sont la réunion des cinq types les plus énervés du coin qu'on avait eu l'occasion de croiser au sein de Nine Eleven, Furious Belly, Sex & Dollars ou Informers, autant dire du muscle, de la technique, de la colère et une énergie folle, assez pour faire passer les plus tatoués des punks pour des gentils bébés lapins. Après une première démo en 2007 (« Less School, More Skate », beau programme), les DMD ont mis le paquet sur leur premier album sorti fin 2009 : production léchée et 10 titres de pur punk rock musclé qui voit large (effet Turbonegro), et esprit old-school à la New Bomb Turks. Un album qui en plus ne passe pas inaperçu avec sa pochette réalisée par Degreff de Verbal Razor et Relom (auteur chez Fluide Glacial) qui n'est pas sans rappeler les pochettes de... NO USE FOR A NAME ! Une première partie de choix, idéale même, qui annonce une soirée, n’ayons pas peur des mots, mythique. (FL)

DIRTY GUYS ROCK (SOUNDSYSTEM)

Créé en mai 2010 pour la sortie du premier EP de Saints & Sinners, le label Dirty Guys Rock est devenu en un an et demi l'ambassadeur de la bouillante scène punk rock tourangelle, sortant coup sur coup huit disques plein de rage et réunissant régulièrement les fans du genre au Canadian Café, où le label organise des concerts et, surtout, concentre les énergies locale – l'histoire ne fait que commencer mais elle est déjà pleines de grands moments (comprendront ceux qui étaient aux concerts de Born To Lose (USA), Angel City Outcasts (USA), The Death Set (UK), The Dreadnoughts (Canada), Pipes & Pints (Rep Tcheque), One Trax Minds (Italie), Rat Attack (Uk), Caves (Uk), Bastards on Parade (Espagne), The Apers (Pays bas), Braindead (All), Sir Reg (Suede), ou les Français de The Decline (Rennes), Wank 4 peace (Angers), The Irradiates (Besançon), Brain Shake (Bayonne), Xubung (Bayonne), Hoverboard (Brest), Thrashington DC (Brest), sans oublier la fantastique scène locale (Saints & Sinners, Daily Mind Distortion, Sisterhood Issue, Janski Beeeats, Goat Cheese, Independenza, Jonnhy Boy et autres …)
Les Dirty Guys Rock aiment aussi passer des disques, et sont les champions des boums « punk rockab » comme ils s'amusent à dire : on adore l'idée, et ce soir on pogote et on tentera – pour rire - le « wall of death » dans le club !  (FL)

Skatecore / HxC / NOFX / Lagwagon / MYTHIQUE ! NO USE FOR A NAME
punk rock / old school / skatecore / friendcore DAILY MIND DISTORSION
punk / rockab' / dirty / guys / roooooock ! DIRTY GUYS ROCK