BODYBEAT + CLARA 3000 + CRISTAUX LIQUIDES

avec le festival "Désir...Désirs"
  • Disco / Funk / Clubbing
  • Le Club
  • Production : TP

Tarif abonné :
-> sur présentation d'un ticket du festival "Désir Désirs"
-> et pour les titulaire du Passeport Culturel Etudiant 2014/2015 !


BODYBEAT  (Lille, FR.)

A force d’essayer de faire danser les rockeurs et rocker les clubbers – mission somme toute plutôt débile on est bien d’accord -, on s’est dit que pour tout le monde soit content, on allait faire venir des rockeurs qui font danser les clubbers. Ou l’inverse, je ne sais plus trop. Quoi qu’il en soit, avec Bodybeat, on a à la fois le plaisir des yeux avec trois beaux rouquins qui s’échinent sur leurs guitares / basse / batterie / synthé et vocoder, et à la fois le plaisir de la danse, parce qu’il suffit de fermer les yeux pour se retrouver dans une discothèque New-Yorkaise en 1981, avec Larry Levan aux platines. Bon, ok, j’exagère, mais dans l’idée c’est ça. Pas vraiment d’histoires de couplet / refrain avec Bodybeat, on est là pour DANSER. Et quand je parle de NY en 81, c’est aussi pour bien insister que Bodybeat joue du disco-funk avec un passif loin des dance-floor. Ainsi, rien de plus normal que d’entendre des grooves à la ESG, Liquid Liquid, Talking Head ou CHIC. Mais on pourrait aussi parler du jazz-funk étrange de Yargo à qui ils ont emprunté leur nom, et alors évoquer le Manchester de la fin des années 80 : toujours là où il faut sur la mappemonde de la danse donc.
La légende dit qu’ils voyagent en Beatmobile (une Clio) et que deux amplis guitare ont longtemps été leur seule sono. Quand on écoute les morceaux de leur EP sorti chez Alpage (Marklion, DDDxie, Antoine Pesle, Bruit Fantôme), on a du mal à imaginer que derrière la casquette et les lunettes de soleil du guitariste / clavier / chanteur se cache RED, dont les disques de folk-blues hantés et touchants rivalisaient avec la classe impénétrable de ceux de Nick Cave. Qu’un artiste de cette trempe se frotte au disco-funk 80’s avec des musiciens deux fois plus jeunes que lui (on imagine) nous rend complètement dingue de joie, vous vous doutez : ça ne peut être QUE génial.    (FL)

CLARA 3000  (Paris, FR.)

A tout juste 25 ans, la jeune Clara 3000 a réussi à imposer, derrière ses platines, une marque de fabrique qui tient en peu de mots : bon goût et tête bien pleine. Adoptée par la jolie famille «Kill The DJ», Clara ne se livre pour le moment que dans ses choix de disques, et ça nous suffit amplement (même si on aimerait bien en savoir un peu plus sur elle). Pas avare de partage, elle laisse trainer ici et là sur le net ses excellentes « tapes » pour Rinse FM, des mix dans lesquels elle s’amuse à jouer l’archéologue et la passeuse, sortant de l’oubli des perles techno et house mais également pop psyché, kraut, hip-hop, post punk, garage, dub ou punk funk, avec une sensibilité toute singulière, et un don pour trouver le groove et la danse là où on n’aurait jamais pensé les trouver. Un sens de la danse qui commencerait chez ESG, CAN et PIL jusqu’aux plus actuels des grooves vicieux avec lesquels ses glorieux ainés nous massent les épaules et les cuisses depuis des années - on pense évidemment à Ivan Smagghe, Chloé, Tim Paris, Andrew Weatherall, Cosmo Vitelli ou Jennifer Cardini, des gens comme ça, qui font bouillir les corps sans montrer les biscoteaux. La danse classe, futée et qui donne envie de faire des shazam toutes les 5 minutes (chose évidement impossible quand on danse la tête dans les étoiles).   (FL)

CRISTAUX LIQUIDES  (Tours, FR.)

Cristaux Liquides n’est pas un mystère pour les clubbeurs du cru, du moins pas ceux qui vont abrutir leur virilité en berne au wisky-coca-Guetta dans une discothèque-tinder. Cristaux Liquides, à l’échelle de Tours, est une véritable bouffée de naturel et partage, avec, je cite, « un vrai parti pris pour jouer de la dance musique moderne plutôt lente et sexy, plus up-tempo et psychédélique au cour de la soirée, en finissant si possible au plafond, avec un maximum d’ouverture sur le disco, le post-punk, l’exotisme, ou alors plus cosmic, avec du vieux disco 70’s, de french psyché, etc. Question de goût, mais aussi en réaction à tout ce que j’entendais partout en ville, trap, dubstep, bass & co, bien violent qui pète les oreilles, souvent mal produit, et toute la soirée toujours le même son à vomir... ». Réaction ? Action ! C’est souvent au Serpent Volant que ça se passe, et aussi au Citizen Bar (« an elevator journey through music »), avec un public dont on nous dit qu’il est « plutôt curieux, gentil.. ambiance intimiste, bisous bisous et bien perché ». Même le magazine Têtu parle des soirées de Cristaux Liquides comme les soirées clubbing tourangelles à ne pas manquer (qu’on se le dise). Bon, la soirée mensuelle de Cristaux Liquides à l’étage du Serpent Volant s’appelle quand même « do you know sexual house music ? », ce qui en soit est déjà tout un programme. Ce soir, danse pour tous !   (FL)

Funk / Disco / Red BODYBEAT
Kill The Dj / Clubbing CLARA 3000
Sexual House Music / Danse Moderne / Post Disco Punk CRISTAUX LIQUIDES